En Polynésie, le tatouage est une pratique ancestrale. Le Ta moko pour les Maoris est beaucoup plus qu’un art : c’est un patrimoine vivant et visuel qui préserve et transmet, via la peau, la mémoire de la famille, de la tribu. Le tatouage relie celui qui le porte à son whakapapa (généalogie). Le Ta moko facial servait autrefois à distinguer les tribus et à identifier les personnes de haut rang. Les motifs des tatouages composés de sillons sont inscrits, selon…
Find out more »Les autobiographies des femmes aborigènes d’Australie se veulent avant tout des témoignages historiques sur la condition du peuple premier d’Australie et les relations entre les Australiens blancs et les Aborigènes pendant la politique d’assimilation. Toutefois, l’autobiographie étant un genre au seuil de la littérature et de l’Histoire, se pose la question de la relation entre mémoire, histoire et Histoire. La mémoire du vécu peut-elle se substituer au travail de l’historien ? À travers les différentes stratégies employées par les auteurs aborigènes,…
Find out more »En vieillissant nos ordinateurs perdent la mémoire. Ils ont beau RAMer, ils oublient. Nos informations, nos données, nos souvenirs sont maintenant stockés sous la forme de bits et peut-être demain de qbits sur des supports dématérialisés locaux ou dans la nébuleuse du cloud. Cette mémoire de demain est fragile et labile, elle s’évanouit au fil du temps et nous ne pouvons plus la relire, prisonniers de la technologie. La question se pose au niveau des états, mais aussi…
Find out more »L’ombre – fantôme, spectre, revenant – existe dans la littérature, dans les mythologies et les légendes, dans l’imagination des hommes, depuis des millénaires. Le thème du défunt qui a été victime d’un refou lement familial ou social et qui de ce fait ne peut trouver de statut même dans la mort, est omniprésent dans toutes les cultures et dans toutes les civilisations. Le réveil glorieux des spectres en pleine époque des Lumières peut paraître de prime abord paradoxal. Le spectre…
Find out more »La nuit est-elle un besoin de fuite, le besoin de se désolidariser du chaos quotidien, de l’immédiatement visible, un refuge, une quête de soi, ou un champ d’investigation ? La nuit procure l’isolement, une forme de remède aux troubles mélancoliques de l’artiste romantique, un climat privilégié pour l’artiste en quête de repli. Le paysage nocturne romantique a atténué voire écarté la présence humaine, comme si la nuit proposait de dépasser le principe d’individuation. Cependant, le paradoxe de l’effacement de soi conduit…
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